mardi 5 août 2014

Le mystère de notre chambre jaune

Hé hé, une fois n'est pas coutume, parlons un peu déco!
Situons d'abord le lieu de l'action:

Chez mes parents habitait ma grand-mère paternelle.
Elle n'est plus, depuis peu.
C'est la vie (oui, la mort aussi).

Dans cette maison, pendant les vacances, nous nous entassions (dortoir et canapé-lit approximatif)

Au début, c'était la colonie de vacances. Entre-temps je me suis installée à demeure dans la région, mes parents ont quitté Paris, ma grand-mère nous a rejoints...un peu précipitamment (autrement dit, on a pas eu le temps de finir les travaux) et des enfants sont arrivés (merci Sista!)

C'est ainsi que nous nous sommes lancés dans la décoration de la chambre de feue-Mamie, une façon d'estomper la tristesse de ses derniers jours parmi nous et d'ouvrir un nouveau chapitre de la vie du clan.

On se raconte les anecdotes éculées, l'histoire des objets, comment les meubles sont entrés dans la famille, les inconnus de certaines vieilles photos...un deuil attendri et doucement souriant.

Venons-en au coeur du billet: la déco!

Une petite chambre (9m2, c'est pas grand, surtout avec une fenêtre et deux portes) qui ne demandait qu'à être rafraichie (on parle des murs, sinon elle est bien fraiche l'été: c'est une vieille maison aux murs épais)


Avant que Mamie ne s'installe, on avait choisit un joli papier-peint de chez Laura Ashley (qui, du-coup, est vintage vu qu'on le pose plus de quinze ans après l'achat...) avec une frise assortie (une guirlande de roses jaunes raccord avec le Graham Thomas planté pas loin dans le jardin). Ca ne se voit pas bien sur la photo, mais c'est un semis de petits flocons presque-blancs sur fond jaune-doux.

Côté fenêtre, le contre-jour ne permet pas de voir les petits rideaux ornés de jours au crochet mais les doubles-rideaux (assortis à la frise) si (et pi aussi la perceuse du paternel!):


Pour limiter les frais nous avons exploité les ressources en meubles de la famille:
-Un lit ancien repeint
-Deux tables de nuit (dont une qui est un porte-plante en fer forgé) passées aussi à la peinture
-Une charmante armoire à glace, réputée avoir un plaquage en bois de citronnier
-Une chaise cannée 1900 pour poser ce qu'on veut
Et un porte-manteau qu'on ne peut pas voir rapport à mon objectif pas assez large...

L'éclairage général est assuré par une boule Ikéa, sans histoire mais efficace par sa discrétion. La lumière reste douce le soir grâce au plafond peint en jaune si doux qu'il pourrait être dit blanc-cassé (le blanc pur est souvent dur, un peu trop froid).

Il manque les lampes de chevets, Sista en rapporte de la capitale.

Le linge de lit est de ma confection, un recyclage de vieux draps plats colorés.

Plus tard viendront de petits tapis pour se protéger les petons au sortir du lit ainsi qu'un dessus de lit (je pense exécuter une Sunny Spread dans les tons de la chambre)

Sur le mur opposé, Pôpa a installé une micro-étagère (attention, photo moche!):


Une fois peinte (c'est en cours) on y déposera des tableaux:


Une mini-collection de repros de tableaux anciens (le genre qu'on achète dans les boutiques de pieuseries...) complétée par une gravure charmante et une nature morte peindouillée par ma pomme il y a des années (bizarrement, la photo est floue...vous ne la verrez pas...donc)

Comme Sista et son époux (bijour Grand Guigui!) inaugurerons la pièce, j'ai déposé un cadeau de bienvenue à ma franginette:


Finalement, on ne s'en sort pas si mal pour une si petite pièce avec un si petit budget et si peu de temps pour achever le chantier!

Au fil du temps, nous ferons entrer les autres pièces dans le siècle présent...mais c'est une autre histoire!

J'espère que ce petit voyage dans ma tribu vous aura distraits...
(fouyaya, je crois n'avoir jamais rien écrit d'aussi long par ici!!!)

ps perso: Désolée Princesse mais tes parents auront la primeur de la pièce...


A+

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire